Vangelis and Milva lyrics - Moi je n'ai pas peur lyrics

Moi je n'ai pas peur
du mantin néant

Moi je n'ai pas peur
du dernier éclair
qui pourrait demain
déchirer la terre
du dernier soleil
de la grande éclipse

Moi je n'ai pas peur
de 'Apocalypse

Moi je n'ai pas peur
d'essayer de vivre
d'être femme et libre
je n'ai pas peur d'avoir peur
Moi je n'ai pas peur
Moi je n'ai pas peur
Moi je n'ai pas peur

MOI J'AI PEUR

Seul' dans le crépuscule
tu marches dans ton rêve
des gouttes salées te brûlent
la joue, le coeur et les lèvres
pluie sur la mer
pleurs sur l'amour

[Interlude]

Pleur' mon enfant, ma douce,
tes illusions de femme
notre arbre de vie ne pousse
qu' à coup d'amour et de l'arme
pluie sur la mer
pleurs sur l'amour

Ma fille ...
mon moi ...
ma vie ...
ma joie ...

Dis, les vois-tu les traces
si fraiches sur la plage
là où ta jeunesse passe
j'ai fait le même naufrage
pluie sur la mer
pleurs sur l'amour ...

Je peuple mon ennui
de cent nouveaux visages
j'invente un paysage
où mieux passer ma nuit

Je suis très bien tout' seule
sans toi, sans vous, sans homme
je fais et je pardonne
le grand péché d'orgueil

Je m'aime un peu, beaucoup
jusqu' au moment du rêve
mais quand le jour se léve
parfois c'est pas du tout

Faut pas que tu m'en veuilles
mais quand tu vas partir

j'aurai envie de dire:
"'me laissé pas tout' seule,
tout' seule,
tout' seule,
tout' seule ..."

Ces enfants
un amour les tourmente
ils vont mal dans la ville géante
ces enfants
ils se cherchent un abri
pour la vie ou pour la nuit

Dormir l'un contre l autre nus
c'était pour eux le seul bonheur
mais ils n'avaient que quinze ans
Ce fut comme au temps de Jésus
pas d'hotel pour les voyageurs
pas de lit pour les enfants

Ces enfants
un amour les tourmente
ils vont mal dans la ville géante
ces enfants

Ils se sont aimés dans un bois
où l'été vont les amoureux
mais l'hiver était trop fort
et quand on les retrouvera
on verra qu'ils n'avaient sur eux
que le manteau de la mort

Ces enfants
un amour les tourmente
ils vont mal dans la ville géante
ces enfants
ils se cherchent un abri
pour la vie ou pour la nuit

mmmmm
Pour la vie ou pour la nuit

Jouer, pour l'enfance,
c'est un jeu d'enfant
c'est comme un métier
qu'on ferait en chantant
allez va jouer tant
qu' il est encoretemps
petite femme ...

Ton avion va déployer
vers l'infini ses ailes de papier
et tu vas voir
comme les grands sont petits

Allez va jouer,
jouer c'est naturel
joue à pigeon vole,
joue à la marelle
c'est un bon moyen
pour arriver au ciel
petite femme ...

Jouer, pour l'enfance,
c'est un jeu d'enfant
c'est comme un métier
qu'on ferait en chantant

Ta poupée te dit "maman"
ce n'est pas un jouet
c'est ton enfant
qui t'est venue sans larmes et sans papa
ta fille aumoins ne te quittera pas

Allez va jouer,
jouer c'est naturel
joue à pigeon vole,
joue à la marelle
c'est un bon moyen
pour arriver au ciel
petite femme ...

Jouer, pour l'enfance,
c'est un jeu d'enfant
c'est comme un métier
qu'on ferait en chantant
allez va jouer tant
qu' il est encoretemps
petite femme ...

la la la .....

Tu m'as fait cadeau
d'un beau voyage
sur le grand bateau
qui prend l'amour pour la mer
est-c'que je t'aime
je ne le sais pas moi même
chaque connaissance est une renaissance
cette nuit, on s'aimait
mais voici le matin d'après

On a fait l'amour
la belle histoire
on a fait le jour dans cette nuit longue et noire
le soleil se lève
fin du rêve
j'y croyais
au matin d'après

Lui
c'était lui
c'était pas sa faute
je sortais d'un long sommeil

Lui
c'était le complément du verbe aimer
un peu d'avance sur l'éternité

Lui
c'était lui
ma seulle certitude
de ne pas vivre pour rien

Lui
c'était lui
sur ma solitude
il avait écrit le mot fin

Lui
c'était comm' une
solution à tout

[Interlude]

Lui
c'était lui
et je ne sais pas pourquoi
je l'ai laissé passer

Lui
c'était lui
la seule amertume
qui ne va pas s'effacer

Lui
du fond du grand silence
où il m'oublie
sait-il que j'ai toujours
le mal de lui
lui

Je voudrais bien
je voudrais tant
vous arracher vos armées
vos frontières
mon pays, c'est la terre entière
je voudrais tant inventer et planter
le drapeau de l'humanité

C'est de tout' éternité
la tour de Babel
c'est l'étranger étranglé
parce qu'il  s'appelle

Je voudrais bien
je voudrais tant
vous arracher vos armées
vos frontières
mon pays, c'est la terre entière
je voudrais tant inventer et planter
le drapeau de l'humanité

On est pourtant des enfants
du même vieux soleil
mon sang couleur de ton sang
fait qu'on est pareils
des passagers de la vie
presque clandestins
qui ont le même sursis
et le même destin

Oh, tous`ces faux sourires
oh, tous ces regards qui mentent
tant de millions en banque
ça fait presque autant d'amis
si un jour le rêve grince
si tu ne peux plus payer
ta cour va fondre, mon prince
pas d'amitié à moitié

Tu as donné des fêtes
il faisaient des farandoles
au jour de ta défaite
c'est ailleurs qu'ils vont danser

[Interlude]

Les coeurs trop léger s'envolent
bulles dans l'immensité
cherche celui qui console
pas d'amitié...

Mais dans le grand silence
dans  l'infini solitude
dans ton jardin d'absence
quelques arbres vont rester
et parmi la multitude
ils sont les seuls à compter
ils sont la seul certitude
pas d'amitié à moitié

à moitié ...

Je t'aime
toi qui a la beauté du diable
je t'aime
toi l'insolence formidable
petit Gavroch de l'an 2000
réveille la ville
je t'aime
petit frondeur de nos cité
sans rue pavée
je t'aime

[Interlude]

même si je ne suis pas ta mère
je t'aime
comme j'aime l'ombre et la lumière

Petit Gavroch de l'an 2000
réveille la ville
je t'aime
petit frondeur de nos cités
sans rue pavée
je t'aime
toi qui en te laissant grandir
me fait vieillir
m'entraînes
bien loin, très loin de l'âge  d'or
pourtant j'en sors à peine
toi tu peux bien me détester
et m'insulter
je t'aime
tu as toujours manqué d'amour
je viens te dire
je t'aime